Langues : Français
Claire MIGNOT
Gestalt-thérapeute, je m’appuie en premier sur ce qui émerge spontanément au cours de la séance, et sur la manière dont ce qui émerge se met en forme. Je vous invite notamment à vous mettre en contact avec vos pensées, vos émotions, vos sensations corporelles, à faire des liens entre tous ces éléments et ainsi à mettre de la conscience sur ce qui peut se produire en vous et avec vous. Tout ce qui se produit au cours de ce processus donne naissance à des nouveautés dans votre façon d’être au monde et avec le monde.
Gestalt-thérapeute du lien, formée à la Psychothérapie Gestaltiste des relations d’objet (PGRO), je m’intéresse aux liens que vous avez avec votre environnement social et affectif d’aujourd’hui, mais également aux liens que vous avez tissés autrefois avec les personnages de votre histoire de vie ancienne, et au lien que nous tisserons ensemble, avec ses aléas éventuels et sa couleur propre.
De fait, pour interagir avec son environnement, une personne s’appuie en permanence, le plus souvent de façon inconsciente, sur les représentations du monde que ses expériences relationnelles anciennes lui ont fait considérer comme étant naturelles, normales, jusqu’à les considérer comme inévitables. Or, ces représentations peuvent se révéler tout à fait inadaptées aujourd’hui, puisque que l’environnement a changé au fil du temps, mais elles contribuent à reproduire des situations insatisfaisantes, voire intolérables.
Repérer la reproduction de ces expériences permet un travail de reconnaissance du processus agissant à l’intérieur de vous, ce qui produit progressivement une « réparation » de votre capacité à contacter votre environnement actuel de façon plus ouverte et plus libre.
Ouverture aux apports des neurosciences : les neurosciences affectives (étude des émotions, des sentiments, des capacités relationnelles, etc.) sont des sciences très récentes, développées au 21ème siècle. Elles s’intéressent aux zones du cerveau qui dirigent notre attention, motivent notre comportement et déterminent la signification que nous attribuons à qui se passe autour de nous.
Les neurosciences cognitives (qui concernent l’étude de la cognition) ont, jusqu’à la fin des années 1990, exclu les émotions et mis l’accent sur des processus non émotionnels (mémoire, attention, perception, action, résolution de problèmes, imagerie mentale).
La distinction entre ces deux sortes de processus, émotionnels ou non, est maintenant considérée comme largement artificielle, car ils (les processus) impliquent souvent des mécanismes neuronaux et mentaux qui se chevauchent et s’influencent. Les émotions sont primordiales pour se connecter à soi-même, avoir un sens éthique et moral, faire des choix, mais aussi comprendre et apprendre.
Je m’appuie sur ces éléments précieux de compréhension et de gestion du traumatisme et de l’insécurité affective et émotionnelle, pour ajuster de façon adéquate mes interventions, et éviter les risques de retraumatisation.
Je reçois : Adultes, Adolescents