Dans la culture bouddhiste, le symbole Unalome représente le chemin à parcourir avant d’atteindre l’Eveil. En partant du centre où la conscience n’est pas éveillée, il faut suivre le chemin qui serpente jusqu’à atteindre la ligne droite finale représentant l’éveil.
Il est souvent utilisé par les montagnards qui empilent des cailloux sur leur chemin. Parfois, ces empilements tiennent du miracle tant l’équilibre semble incertain, et pourtant … ça tient et ça s’élève vers le ciel.
Pourquoi Unalome Thérapie ?
Pour Corinne Chantegrelet, l’Unalome représente avec évidence le parcours de vie. Le chemin individuel, celui que nous arpentons du mieux que nous pouvons pour avancer, pour grandir, pour nous élever, pour nous sentir responsable de nous même, chaque jour un peu plus.
La vie est mouvante, changeante, fluctuante. Elle se colore et parfois se décolore. Elle est comme une rivière qui suit parfois le tracé de son lit et parfois en sort en bouillonnant. Il est aussi possible que la rivière se tarisse. Quand plus rien ne bouge, c’est la mort.
Le tracé de l’Unalome commence par un point qui devient spirale pour s’ériger enfin dans une longue ligne droite. Il suit ce parcours de vie. Chaque partie représente une phase, accomplie ou à accomplir. La spirale peut nous parler de « tourner en rond », de ressassements, voire de regrets ou de découvertes, de moments d’apprentissage, de succès, d’assimilation d’expériences.
Les courbes peuvent désigner notre désir de changer, de faire autrement, mettre en évidence nos blocages. Et puis, chaque fois que l’on revient au centre, c’est une nouvelle avancée qui s’opère. Une nouvelle prise de conscience se déploie, un peu de souffrance qui s’envole. L’idée, l’envie ou le besoin d’entreprendre un travail sur soi existe à chaque étape de l’Unalome.
Travailler la conscience
Parfois, on prend la décision de démarrer une thérapie parce qu’on veut sortir de la spirale et qu’on n’y arrive pas. On cherche la sortie et on ne comprend pas où elle se situe. A ce stade, on sait beaucoup de choses sur soi, des vraies et des fausses, des choses qu’on a appris soi-même, et d’autres qu’on nous a « imposées ». Ces choses sont sues. Mais elles n’ont pas toujours de sens. Notre conscience est encore floutée, les traumatismes sont trop puissants, les blessures trop à vif.
Parfois, c’est cette sensation de se sentir démunis, de refaire toujours la même chose, les mêmes choix, les mêmes erreurs, la sensation de ne pas avancer, qui nous « pousse » vers un travail sur soi.
Au gré du travail thérapeutique ou du processus de coaching, avec le soutien et l’accompagnement ajusté d’un thérapeute ou d’un coach, on arrive enfin à ce « point », ce « moment » tant attendu, celui où l’on peut être libre. Libre d’être qui on est. Libre de penser pareil… ou différemment. Libre, responsable, heureux, épanoui, serein, tranquille. Le moment où l’on se connaît soi-même. Le moment où l’on peut devenir « notre propre thérapeute » ou « notre propre coach ». L’Unalome, c’est le chemin vers une conscience plus ouverte et une juste responsabilité, ce que propose finalement tout travail en Gestalt Thérapie.