Une crise n’est pas une panne !
Une crise, comme une panne, est un imprévu brutal, un choc. Les deux génèrent des tensions, un niveau de stress important, demandent des actions rapides et portent en elles une notion d’urgence.
En cas de panne, tout est mis en œuvre pour retrouver l’état précédent. Pour ce faire, il est possible de recourir aux experts du sujet ou de la situation.
En revanche, la crise commence quand on réalise que revenir à cet état antérieur n’est plus une solution envisageable. Une situation de crise est donc assimilable à une rupture sans préavis, et la première douleur est de devoir renoncer à ce qui existait comme tel. Une crise n’est pas une panne, il n’y a pas de réparation possible. Au-delà des faits objectifs, une crise est aussi un vécu subjectif, qui repose sur des réactions personnelles.
Coacher dans des situations de crise
Le coaching en situation de crise est bref car il accompagne l’œil de la crise, qui par essence est limité dans le temps. Il s’agit souvent d’une demande de soutien, ponctuelle, pour faire face à un passage, un moment difficile ou complexe. Pourtant, accompagner mes clients dans une situation de « rupture », a systématiquement été source de transformation et a parfois été à l’origine d’un travail plus long, plus en profondeur.
Les grandes compétences intellectuelles des managers, des dirigeants et de leurs équipes peuvent les conduire à trop vite chercher à « comprendre » les situations sans les « vivre ». Or la vie d’une équipe comporte toujours une forte dimension émotionnelle, à fortiori dans une situation de crise. En tant que coach Gestaltiste ce que j’aime dans ce type de coaching c’est qu’il va permettre aux dirigeants et à leurs équipes de renforcer, voire d’explorer des compétences managériales encore peu sollicitées, moins habituelles, voire même mé-connues, telles que :
Les compétences affectives : l’intelligence émotionnelle, notamment l’intuition qui sera une des clefs pour accroître leur capacité à se centrer sur l’expérience vécue par leurs collaborateurs,
Les compétences relationnelles : les dirigeants auront à faire preuve d’intelligence sociale, de concision, de pragmatisme et de flexibilité.