… Nos histoires nous tricotent de mille et une façons et il y a évidemment une frontière nette entre psychothérapie et management des personnes dans les organisations. Mais force est de constater que j’utilise quotidiennement les principes humanistes de la Gestalt pour m’efforcer d’avoir une influence positive au sein des systèmes dans lesquels j’interviens.
L’enjeu des relations interpersonnelles n’est-il pas plus crucial aujourd’hui que jamais ? La part des sciences humaines mériterait assurément de croitre dans l’éducation, dés le plus jeune âge. Agir importe plus que tout et « l’agir en conscience », guidé par les principes gestaltistes, apparaît éminemment plus fondamental encore pour tenter de transformer positivement le monde.
Une contribution à cet « agir en conscience » est humblement visée ici par les auteurs quand, sur le socle commun d’expériences gestaltistes incarnées et sur les bases d’apports théoriques, ils nous invitent à cheminer concrètement à leurs cotés au plus près de personnes et d’organisations toutes animées, malgré l’adversité, par un désir accru de bienveillance, d’humanité et par un besoin de performance auquel la Gestalt pourra largement contribuer.
Extrait de la préface du livre « C’est le bazar et c’est tant mieux » par Patrick Bourdet.
Ex PDG dans l’industrie, coach de dirigeants, Gestalt thérapeute, consultant expert en développement des personnes et des organisations, auteur du best-seller « Rien n’est joué d’avance » (Avec Guillaume Debré, Fayard 2014)